SEAL THE GAZE OF AN ICY STARE, THE WHEELS THAT CARRY YOU ARE NOT ROUND BUT SQUARE.
NO ENCOUNTER COMES CLOSE TO THIS, APPLIES A SENSE OF CRUSHING BLISS.
DISTRIBUTION OF THIS THING IS RARE, OBLIVION MAY COME BUT WE MUST STILL DECLARE.
BLOATED SENSES WITHIN REACH, COLLAPSING WALLS AND NO SPEECH.
Written and recorded (between 2019 and 2021) onto tape, computer and phone in Manchester and Bruxelles by Giulio Erasmus
Mastered by Accou
Obsolete Strategies by Daniel Dariel & Giulio Erasmus
**Different card per cassette**
Thank you to Macintyre Law, Daniel Dariel, Catherine Plenevaux, Aude Gravé, Niv, Leo H, Sarah Wéry and Le NGHE Médiathèque
Dedicated to Joe Smith (1991-2020)
------
'Alors voila, la station de radio NTS m'a demandé d'écrire une chronique à propos d’une nouvelle sortie musicale, « re-adjustment » de Giulio Erasmus, sur le label Absolute Fiction, qui se présente sous la forme d’une cassette, publiée à cinquante exemplaires. On imagine donc aisément que nous ne serons pas en face d’une publication ayant vocation à bouleverser l’histoire de la musique, et ce sera sans aucun doute le cas, car voici l’essence même de l’inutile sortie de plus – il s’agit peut être meme de la cassette de trop, celle qui fera basculer la vie sur terre de notre paradis actuel à un enfer apocalyptique et pollué. Ces quelques grammes de plastique et de bande magnétique ne représentent certes qu’une goutte de l’industrie pétrolifère et minière, mais n’est ce pas la goutte de trop ? Car qui pourra prendre du plaisir à écouter ces incompréhensibles meuglements posés sans aucune conscience artistique sur des collages abscons, n’évoquant rien, ne procurant aucune émotion ? Passés les oubliables premiers morceaux, la troisieme plage, s intitulant « tomorrow in winter », nous présente par exemple un ensemble de bruits de bouche probablement improvisés devant le haut parleur d’une radio déréglée. Phil Minton doit se retourner dans sa tombe, et notre jeune britannique à l’origine de cette inepte cassette ferait mieux de prendre exemple sur ses ainés, plutôt que de s’enfoncer avec complaisance dans cette voie du néant et de la vacuité.
Si l’auditeur a reussi la prouesse de se fader la totalité de la face A, il lui restera à se coltiner pour son malheur l’épouvantable face B, qui débute par une espèce de funk/dub de douzième zone, telle la rencontre d’un Prince du caniveau et d’un Lee Perry en ehpad, le tout évidemment enregistré dans le mépris le plus total des oreilles des auditeurs (dieu merci, ils ne seront pas plus de cinquante). Le morceau suivant, Partyck (s’agit il d’une référence à l’un des pires clubs du championnat de football ecossais ?), suit plus ou moins les mêmes pistes, mais en pire, avec une partie de guitare qui semble jouée par un neurasthénique en baisse de tension. Les meuglements font malheureusement leur retour sur le morceau suivant (je défie quiconque de pouvoir en comprendre un traitre mot), et ce pendant 4 minutes et cinquante secondes interminables, qui seront pour moi PERDUES à tout jamais, sacrifiées à l’écoute inutile de ces solos de kazoo niveau CE1. Le final minable de l’album consiste pour sa part en une resucée sans talent des morceaux les plus datés de scanner/robin rimbaud, mais restera tout de meme le meilleur morceau du lot, car il en est le dernier. Quel soulagement d’entendre enfin le « clic » caractéristique de la fin de la cassette ! Monsieur Erasmus, au revoir, et adieu !'
T.G Gondard
supported by 6 fans who also own “Giulio Erasmus - Re-Adjustment”
The group plays in the minimalist vein, leaving ample room for each of the instruments, brilliantly maintaining narrative tension, and yet able to play with the sound in a light-hearted, frivolous manner. In Threes might just be music for our times – quivering, convulsive, spurted out towards the listener. At the same time, though, it brings a certain katharsis, translating the experience of our difficult reality into the language of music.
More: http://noweidzieodmorza.com/14369-magnificent-7/ Jakub Knera